Depuis
quelques vacances d'été, nous avons pris
l'habitude de randonner en vélo en famille. Nous c'est
à dire deux familles Aixoise et Marseillaise, soit 9 cousins
et cousines.
Après le Nord Bretagne,
les
Charente, les bords du Danube et la Hollande, c'est le Rhin que nous
allons suivre ce mois d'août 2005, depuis sa source jusqu'aux
impressionnantes chutes de Schaffhausen. Au total 350 km
environ, dans
la partie Suisse du fleuve, pendant huit jours de pédalage
au total. La Route du Rhin que nous avons suivie dessine un grand arc
autour de la région orientale de la Suisse. Elle va
d'Andermatt jusqu'à Bâle.
Pour
notre part nous sommes partis de Disentis, pour éviter ainsi
le col de l'Oberalp qui culmine à
2044 m !!!, ce qui
n'était pas envisageable pour les petites (et les grandes)
jambes qui composent l'équipe.
Des
chemins très variés, tantôt
près de l'eau, tantôt à travers
campagne et villages, sillonnent les paysages fort
contrastés et vallonnés. L'ensemble est
très bien balisé par le biais de panneaux rouges
mentionnant outre le numéro de la route
(N° 2 pour
la Route du Rhin) la direction à prendre et le nombre de
kilomètres
par étape. Grâce au guide La Suisse en
Vélo N° 2 «Route du
Rhin» Édition WerdVerlag, (édition
en français), il est très facile
de préparer les étapes et de réserver
les hébergements. Les Suisses étant des gens
très prévoyants, il est possible de mettre son
vélo dans le train pratiquement sur tout le parcours, pour
éviter telle ou telle étape si votre
vélo ne veut plus avancer. Les chemins de fer suisses
éditent un petit guide très pratique
(Vélo & Train) donnant tous les horaires et
les conditions de transport des voyageurs et des vélos en
fonction des étapes du guide officiel de la Suisse en
Vélo. Le rêve pour un cycliste !!! On est
loin de
tout cela en France …
Nous
avions prévu des étapes de 50 km environ
par
jour, sur la base du descriptif ci-après. L'ensemble de
l'itinéraire se fait sur pistes cyclables, bandes cyclables
ou petites routes fermées aux véhicules
à moteur. Au total 1440 m de
dénivelé,
sur des routes en grande partie goudronnées (le
guide en mentionne 80 km non asphaltées).
Nous
avons dormi soit sous la tente, soit chez les fermiers suisses, qui ont
mis en place une forme d'hébergement original de
gîte chez l'habitant, et qui proposent un abris dans une
grange aménagée en dortoir soit sur des matelas,
soit directement à même la paille. Le petit
déjeuner, souvent pantagruélique, est compris
dans la nuitée. Il s'agit d'un mode d'hébergement
bon marché, ou tout au-moins meilleur marché que
l'hôtel ou l'auberge, qui permet de rencontrer les paysans
suisses, de connaître leur travail et leurs coutumes. Les
enfants sont ravis par la proximité des animaux de la ferme
et l'ambiance qui y règne. Tradition suisse oblige, les
gîtes en question sont très bien tenus (nous
avons une surprise pour l'un d'entre eux, voir au septième
jour),
les sanitaires sont irréprochables.
Carnet
de Route
Premier
jour
: Disentis
Il s'agit de notre
étape de route. Voiture chargée, nous rejoignons
Disentis, au pied du col de l'Oberalp, depuis Marseille avec nos
vélos, nos sacoches et l'envie de pédaler plein
la tête. Nous nous donnons rendez-vous au camping de Disentis
avec nos cousins, camping magnifiquement implanté le long de
la rivière.
Le camping de Disentis
est
très bien aménagé, mais nous aurons
peu de temps pour l'apprécier car dès le soir
nous préparons nos vélos en vue de la rando.
Deuxième
jour : Disentis / Valendas
Beau
temps le matin en se réveillant. Nous chargeons nos
vélos et nous laissons les voitures au parking du camping (moyennant
finance !!!). Nous les retrouverons dans huit
jours.
Dès
le début ça grimpe sec sur environ un
kilomètre afin de
retrouver la piste de Disentis, petite capitale des Hautes
Vallées des Grisons. Dès le début, le
paysage et superbe. Sur notre gauche le massif de l'Oberalp, sur notre
droite la vallée du Rhin Supérieur, et devant
nous l'imposant couvent des Bénédictins de Saint
Martin. Nous allons suivre pratiquement toute la journée le
Rhin. Celui ci ressemble pour l'instant à un gros torrent de
montagne qui dévale les pentes en passant par des gorges
impressionnantes. Disentis sera le lieu de notre première
crevaison. Yves crève sa roue arrière avec en
plus un trou dans son pneu. Allez donc trouver un cycle ouvert en
Suisse le 1er août, jour de la
fête nationale !!!! Nous rafistolons son pneu en
collant une
grosse pièce de rechapage à froid à
l'intérieur, en se disant que cela devrait tenir 24 heures.
On achètera un pneu de rechange demain. En fait, notre
réparation a été si bien faite, que le
pneu a tenu sans problème pendant toute la rando.
Nous
retrouvons la piste cyclable et nous longeons le Rhin dès le
début. Une succession de descentes et de montées
assez soutenues se suivent jusqu'à Ilanz, la
première ville au bord du Rhin. Noémie
crève sa roue arrière, et par malchance pour elle
c'est dans la descente sur Trun, ce qui l'empêche de profiter
de la griserie d'une belle descente dans la forêt, car le
nécessaire de réparation était dans le
peloton de tête.
A Ilanz, la piste
s'écarte du Rhin et nous retrouvons une bonne route
asphaltée, qui grimpe jusqu'au village de Valendas. La
montée est régulière et nous dominons
toute la vallée du Rhin. Ce soir nous faisons notre
première expérience de Nuit sur la Paille. Le
gîte se trouve juste à l'entrée du
village. Il s'agit d'une ancienne grange en bois très bien
aménagée. La fermière est
très accueillante, mais parle peu le français.
Notre allemand est suffisant pour se faire comprendre. Ce soir,
fête nationale oblige, les villageois se rendent sur le
sommet de la montagne de Valendas pour un feu de bois. Des feux de bois
vont en fait illuminer toute la vallée avec en prime des
feux d'artifice de-ci de-là. Spectacle magique...
qui nous permet de voir les premiers nuages arriver de l'Oberalp et
avec eux notre premier orage !!!
Troisième
jour : Valendas / Maienfeld- Bovel.
Après
un déluge toute la nuit durant, nous envisageons le matin de
prendre le train le temps que la pluie cesse. Au lieu de redescendre
sur Ilanz, la fermière nous indique un chemin à
travers la forêt jusqu'à la gare de Valendas. La
ligne de chemin de fer n'est pas celle du TGV
Méditerranée. Nous débouchons sur une
toute petite gare de campagne, comme celle que vous imaginez sur un
circuit ferroviaire miniature, avec ses volets en bois à
croisillons rouge et blanc, et ses fenêtres fleuries.
Il
faut actionner un signal pour demander au train de s'arrêter.
Cet arrêt facultatif a mis en retard le train au grand dam du
contrôleur, pour qui l'heure c'est l'heure, surtout pour un
contrôleur suisse. Enfin, faire rentrer neuf vélos
avec les bagages dans le wagon réservé
à cet effet ne se fait pas en trente secondes. Nous
décidons de prendre des billets pour Chur, capitale
Rhétique et plus ancienne ville du Nord des Alpes. Nous
quittons la piste pour 15 km, à regret car nous
avions
repéré à l'avance une descente de
trois chevrons [pente supérieure à 13% sur les
guides
routiers, note du webmestre]. Notre regret est vite oublié,
car
notre
escapade en train nous aura permis d'admirer le Rinaulta, c'est
à dire les gorges sauvages du Grand Canyon de la Suisse, qui
n'est accessible qu'en train.
À
Chur, la chance nous sourit, car le ciel se dégage et nous
retrouvons avec joie nos vélos, direction Maienfeld via
Landquart. À Landquart la piste s'écarte
à nouveau du lit du Rhin, pour grimper le long des coteaux.
Avant d'arriver à Bovel, nous avons cherché notre
chemin, en coupant à travers bois et champs. Nous avons
improvisé un itinéraire VTT, avec nos
vélos chargés et la pluie qui revenait
derrière nous. Bovel est bien tout en haut de la
vallée. Le gîte se trouve dans la
région où vécut Heidi, la petite
Suisse la plus célèbre,
héroïne du roman de Johanna Spyri. Dommage pour la
vue, car le plafond est tombé, et la vallée est
dans les nuages.
Quatrième
jour : Maienfeld- Bovel / Gams.
Le
matin,
le plafond est remonté, mais ce n'est pas encore le grand
beau temps. Nous nous équipons en conséquence :
cape de pluie, K-Way et nous protégeons au mieux nos
sacoches avec des sacs poubelles. C'est là que nous nous
rendons compte que les cyclistes que nous croisons sont bien mieux
équipés que nous. Ils ont des sacoches de marque
Allemande, qui résistent à tous les temps. Mais
ce n'est pas le même prix. Pour le prix de trois paires de
nos sacoches arrières, vous pouvez tout juste vous offrir
une sacoche guidon. Le Rhin s'est déjà bien
élargi. Ce n'est plus le torrent impétueux de
l'Oberalp. Nous le franchissons à Fläsh pour suivre
son cours pratiquement jusqu'à la fin de l'étape.
Après
un crochet vers Sargans pour faire les courses de la
journée, nous décidons de franchir à
nouveau le Rhin pour passer au Liechtenstein et longer le fleuve du
coté de la Principauté. Peu avant Vaduz, nous le
retraversons par un pont couvert en bois et nous nous retrouvons en
territoire Helvétique.
Nous arrivons
à Buchs, et nous avons le grand privilège de
traverser, avec nos vélos, la ville de Werdenberg, qui
s'enorgueillit d'être la plus petite ville de Suisse, avec
ses 42 maisons, son château et ses 60 habitants !!!
Quelques
tours de pédales encore, à travers la verte
campagne, et nous voici arrivé à Gams . Le
gîte est très bien, avec une très
grande salle à manger, des sanitaires dignes d'un hotel 4
étoiles, sauf que le couchage se fera à la dure :
uniquement de la paille. La fermière parle un excellent
français, et les enfants sont invités
à participer aux travaux de la ferme : la traite
des vaches.
S'agissant d'une ferme pédagogique recevant des
écoles, il y a sur place une armée de tracteurs
à pédales qui ont fait la joie des
petits… et des grands.
Cinquième
jour : Gams / Thal.
La chance revient.
Ce
matin le temps se lève enfin pour de bon, et un chaud soleil
vient sécher nos vélos et réchauffer
notre moral. Pédaler sous la pluie, c'est, je crois, une
véritable plaie pour les cyclistes.
Nous
suivons une route vallonnée jusqu'à
Alstätten, route qui suit la montagne qui abrite le village
d'Appenzell réputé pour son fromage
goûteux. Alstätten est une jolie ville dont la rue
principale est bordée par des maisons dont les
façades peintes abritent des galeries. Un crochet vers
Appenzell est possible par le train, à partir de la gare
d'Alstätten. En quittant Alstätten, nous prenons la
direction du Lac de Constance. Nous apercevrons un couple de cigognes
dans la basse vallée du Rhin. Il faut croire que nous avons
eu de la chance de les croiser, car il n'y a que 4 ou 5 couples dans la
zone naturelle bordant la ville.
[Note
du webmestre : je ne voyais pas les cigognes comme
ça !]
En
quelques coups de pédales, nous voici devant le lac.
Là, nous décidons de passer en territoire
Autrichien, ce qui rallongera de quelques kilomètres notre
étape, mais nous permettra de longer les bords du lac.
On
dit que le lac de Constance est l'âme de l'Europe. Il est
vrai que le lac est le 3e plus grand lac
intérieur d'Europe; avec ses 48 milliards de m3,
il constitue une réserve d'eau potable pour quatre millions
de
personnes. Aujourd'hui deux millions de personnes vivent autour du lac.
Ça se voit en arrivant, car nous ressentons une
concentration de cyclistes en tout genre : des familles
à
vélo, des retraités, des coureurs style Tour de
France...
Le lac que nous allons suivre
pendant deux jours inspire le calme et la
sérénité. La vie animée de
ses rives, n'influence en fait que peu son ambiance impressionnante.
Nous
repassons en Suisse, et nous grimpons en direction de Thal, but de
notre étape. Notre gîte est très
sympathique, la ferme ressemblant un peu aux maisons d'Harry Potter. Le
soir, pour nous remettre de la longueur de l'étape, nous
savourons un plantureux plat de pâtes à la
carbonara.
Sixième
jour : Thal / Altnau.
Après
un
somptueux petit déjeuner buffet (la fermière
étant une spécialiste des confitures en tout
genre avec des mélanges originaux) qui vous permet de faire
face à une épreuve du Tour de France, nous
reprenons nos vélos en longeant le lac.
Nous
laisserons Saint Gall sur le côté gauche
(côte de trois chevrons et de deux fois un chevron) pour
rejoindre Romanshorn. Noémie est très
fière de nous préciser que c'est sur le lac de
Constance que furent essayés les premiers Zeppelin. De
Romanshorn, de nombreux bacs permettent de traverser sur la rive
Allemande du lac vers Friedrichshafen, où se trouve le
musée Zeppelin. D'ailleurs, pour lui donner raison, un
ballon dirigeable fait son apparition de l'autre coté du lac.
Le
lac nous invitant à la flânerie, nous profitons de
ses rives aménagées pour notre pause repas de
midi. Il faut croire que l'eau froide conserve, car durant notre
pique-nique nous voyons arriver deux sœurs jumelles d'un
âge plus qu'avancé. Et voilà que
tombent la jupe et le chemisier. Le maillot bien ajusté, une
planche sous le bras, elles s'avancent vers le lac et hop, un petit
plongeon et direction la bouée des
50 mètres.
Quelques
kilomètres nous séparent d'Altnau. Nous
rejoignons notre camping sans problème. Profitant de notre
bonne moyenne horaire, nous laissons les sacoches sur place et nous
décidons d'aller faire un petit aller-retour à
Constance. Ce sera notre troisième passage de la
frontière. Constance est une très belle ville,
très cosmopolite et très jeune. Nous profitons de
ce territoire européen pour dépenser nos Euros de
chez nous en cornets de glace.
Septième
jour : Altnau / Hemishofen.
Nous
quittons
peu à peu le lac de Constance, pour retrouver le Rhin. Il
devient peu à peu majestueux et impressionnant.
Sont-ce
nos dernières nuits sur la paille, ou le climat suisse,
toujours est il que les poux viennent de faire leur apparition sur la
tête de Perrine. Une halte à la pharmacie de
Steckborn s'impose.
La fin du lac, se franchit
à Stein am Rhein. Cette petite ville est un
véritable bijou. Ici on dirait que le temps est
resté suspendu. De somptueuses façades,
entièrement peintes, confèrent à la
ville médiévale son caractère si
particulier.
Nous
continuons notre périple pour rejoindre Hemishofen. Le
gîte est vraiment décevant. Outre l'odeur de
vache, normal me direz-vous puisque l'on se trouve dans une ferme, le
couchage dans la paille se fait en direct au-dessus de
l'étable avec les poules en prime. La cabine de douche est
suspendue au plafond, en prise directe sur nos amies les vaches.
Nous
préférons dormir dans la pièce
à matelas. La salle à manger, donnant directement
sur la vie de la ferme, elle est donc sujette à la
présence d'insectes volants en tout genre. Enfin, pour
couronner le tout, la fermière a cru bien faire en nous
apportant un pichet plein de sirop fait par sa belle-maman. Nous
cherchons toujours le parfum du sirop, dont la couleur tire sur le vert
anis et le jaune ocre mélangés. On pense encore
à un mélange de foin ou de verveine ou de
passiflore !!!
Huitième
jour : Hemishofen / Schaffhausen.
Cette
courte étape sera la dernière de notre
périple. Nous serons en territoire allemand pratiquement
tout le long. Un dernier coup d'œil sur la ville de
Disenhoffen et son pont en bois, et nous voilà à
Schaffhausen. Le Rhin forme là un des plus beaux paysages
fluviaux de Suisse.
À
Schaffhausen, nous visons l'auberge de jeunesse. Son seul point faible
c'est sa situation. Pour des cyclistes chargés, le haut de
la colline n'est pas le meilleur endroit. Mais une fois en haut, on est
récompensé de nos efforts. L'auberge est un petit
manoir, très bien restauré et
équipé. Qualité
irréprochable, pour un prix imbattable.
Le
temps de laisser nos affaires, et nous voilà à la
gare pour prendre nos billets retour.
Nous en
profitons par la suite pour aller saluer une dernière fois
le Rhin et ses chutes. Quel clin d'œil : le petit
torrent
impétueux de la semaine a laissé place
à un fleuve tumultueux large de
150 mètres. Il
s'abat sur une hauteur de 23 mètres. Une promenade
en bateau
au pied de la chute donnera une bonne impression de la puissance de
l'eau.
Neuvième
jour : Schaffhausen / Disentis.
C'est
notre retour en train. Trois trains et deux changements nous
ramènent en cinq heures de voyage à notre point
de départ. C'est drôle de penser qu'il nous a
fallu huit jours pour arriver au terme de notre voyage, et qu'en cinq
heures nous faisons le chemin en sens inverse.
Des
images reviennent en nous : le charme des villages richement
décorés, la gentillesse des fermiers qui nous ont
accueillis, les déraillages et petites pannes en tout genre,
la beauté des paysages. Déjà Disentis
pointe le bout de son clocher. Nous constatons que les sommets sont
tout blancs. Eh oui, il a neigé pendant que nous
étions au bord du lac, pour un peu on aurait dû
équiper nos vélos de pneus neige.
Un
dernier regard sur la haute vallée de celui qui fut notre
compagnon de voyage pendant huit jours, et nous rechargeons nos
vélos. Un seul regret : ne pas être
allés jusqu'à Bâle. Mais
qu'importe… on reviendra.
Carnet
Pratique
Premier
jour : Disentis.
Le camping
est
très agréable. Nous avions
réservé deux emplacements pour nos tentes. Les
sanitaires sont irréprochables. Possibilité de
faire un feu de camp sur le terrain à coté des
emplacements. Attention à la rosée du matin.
Possibilité de commander du pain la veille pour le lendemain
(avant 18 h). Le camping peut vous garder les voitures pendant
la
durée de votre rando. Le prix est de 3,00 CHF par
jour.
C'est le parking le meilleur marché sur Disentis.
Camping
TCS Fontavinas Site du Camping : www.campingtcs.ch Adresse
Mail : camping.disentis@tcs.ch (Il
vaut mieux parler allemand pour correspondre avec le camping).
Deuxième
jour : Disentis - Valendas / 36 km.
Pas
de
problèmes particuliers pour suivre l'itinéraire.
Très bon fléchage. Attention à bien
passer devant la gare de Disentis, pour rattraper
l'itinéraire. Après il y a une très
belle descente, mais aussi une longue côte.
La
fin du parcours vers Valendas se fait sur une petite route ouverte
à la circulation : attention aux voitures.
Le
gîte de la famille Walter est très
agréable. Madame Walter parle un peu le français.
Le gîte se trouve à l'entrée du
village. Famille très accueillante. Réservation
possible sans acompte.
Troisième
jour : Valendas – Maienfeld / Bovel / 44 km.
Nous
avons fait nos courses à Landquart, en faisant un petit
crochet. Attention à la sortie de la ville. Il ne faut pas
hésiter à pédaler un long moment le
long de la rivière Landquart, et suivre en fait la piste
vers Davos, pour rattraper le pont et traverser vers Malans et
Maienfeld. Le gîte de Bovel est sur le sommet du coteau qui
domine le Rhin (très forte pente à la sortie de
Jenins). Nous avons plus ou moins coupé à travers
champs et bois, en se faisant expliquer le chemin par les autochtones.
Si votre allemand laisse à désirer, il vaut mieux
aller directement à Maienfeld et remonter alors en direction
de Bovel. Belle salle à manger et cuisine bien
équipée. Possibilité d'utiliser le
barbecue. Pour les sanitaires, mieux vaut utiliser ceux
situés à l'arrière du gîte.
Famille
Just Bovel (: 081 302.38.41 Pas
d'adresse
mail
Quatrième
jour : Maienfeld / Bovel – Gams / 40 km.
L'étape
suit le Rhin pratiquement tout le long. Pour rompre un peu la
monotonie, nous sommes passés sur la rive droite
côté Liechtenstein.
Le
gîte de Gams est très agréable.
Fermiers très sympathiques et parlent un excellent
français. Ils sont très accueillants et proposent
de participer à la vie de la ferme. Seul regret, l'absence
de matelas … Rien que de la bonne paille !!!!
Étape
vallonnée le long de la montagne d'Appenzell. Alstatten est
une très jolie ville ancienne. La piste cyclable fait un
crochet exprès. La suivre sans aucun regret même
si vous pédalez deux kilomètres de plus.
Attention, nous avons fait un crochet en Autriche pour être
le long du lac de Constance, soit une quinzaine de
kilomètres en plus. Les petites jambes ont eu du mal
à suivre.
Le gîte est
au-dessus
de Thal, à l'intérieur de la terre. Ne pas
hésiter à rentrer dans le village et suivre un
petit cours d'eau et le remonter jusqu'au gîte.
Messmer.
A & Arosentürmli Rebenstrasse 4 9425
Thal Pas de site ni d'adresse mail.
Sixième
jour : Thal – Altnau / 38 km.
Cheminement
très agréable le long du lac de Constance. Oui,
il y a du monde, mais c'est tellement beau...
Nous
avions loué des chambres dans un gîte au sein du
camping. Chambre très propre et sanitaires
irréprochables. Le réceptionniste parle un bon
français. Il n'y a pas de petit déjeuner inclus
dans le prix, mais une cuisine avec tout l'équipement est
mise à disposition.
Le camping est
situé juste en contrebas de la gare d'Altnau. Attention,
nous n'avons pas trouvé d'épicerie sur place. Le
boulanger passe tous les matins à 8 heures (en
été).
La
visite du village de Stein am Rhein vaut le détour. Vraiment
déçu par le gîte (voir Carnet de route)
donc à éviter. Signalons toutefois que le fermier
est en train de rénover une partie du couchage. Il y a une
Auberge de Jeunesse à Stein, mais que l'on n'a pas
essayée !!!
Compte tenu de
notre
déception, nous ne mettrons pas ici l'adresse du
gîte.
Huitième
jour : Hemishofen – Schaffhausen / 17 km.
Courte
étape, qui nous a permis de finir en beauté pour
admirer les chutes du Rhin. L'auberge de Jeunesse de Schaffhausen est
remarquable. Certes elle est tout en haut de la colline, mais elle est
très bien tenue.
On ne parle
qu'allemand.
Réservation
indispensable en été. (Réservation
gratuite). Chambre de 4 à 6 places. Literie excellente.
Pour
notre retour en train, nous avions pris nos billets la veille du
départ. Pas besoin de réserver de places pour les
vélos, car les wagons sont très grands et bien
aménagés. Les Chemins de Fer Suisse proposent une
carte famille (20,00 CHF) qui permet aux enfants de moins de
16 ans
voyageant avec un de leur parent de ne rien payer. La carte est valable
un an, et nous l'avons amortie sur le premier trajet.
Site
Internet : www.sbb.ch/fr/. Ce
site vous donne toutes les correspondances et les horaires pour votre
trajet retour. C'est sur ce site que nous avons obtenu la brochure
papier.
Pour vous procurer le guide «La
Suisse à Vélo / Volume 2 / La Route du Rhin»
et préparer votre itinéraire, visitez donc le
site officiel : www.suisse-a-velo.ch
Il y a une mine de renseignements très utiles. La commande
du guide se fait en ligne. (Paiement par virement inter-bancaire, sur
facture).