L'objectif
de notre association est d'encourager le cyclisme urbain à
Marseille. C'est-à-dire que pour nous, la bicyclette n'est
pas seulement un article de sport ou de loisir, mais un moyen de
déplacement à part entière.
Pour
y parvenir, nous voulons informer la population sur les avantages de la
bicyclette, aider les cyclistes potentiels à
acquérir et entretenir le vélo qui leur convient,
conseiller sur la pratique du vélo en ville, pousser la
mairie à faire des aménagements cyclables,
encourager parallèlement au vélo les moyens de
transport les plus respectueux de l'environnement...
Mais
pourquoi une nouvelle association de cyclisme urbain à
Marseille alors qu'il en existe déjà une, le Collectif
vélos en ville, qui poursuit sensiblement les
mêmes objectifs depuis dix ans ?
Beaucoup d'entre nous sont issus du CVV et il ne s'agit pas de renier cette
association, à laquelle nous restons tous très
attachés. Mais nous voulons essayer autre chose... Nous
pensons qu'avec le développement bien visible du
vélo à Marseille, il y a suffisamment de place
pour deux associations poursuivant les mêmes buts mais
fonctionnant de façon assez différente.
Une
caractéristique essentielle de notre association est
d'être statutairement un organisme
«d'intérêt
général»... Il s'agit d'un terme
utilisé par l'administration fiscale pour
désigner une association ayant un rôle social,
offrant un service à l'ensemble de la population et
notamment à des catégories de personnes
défavorisées, n'ayant pas d'activité
concurrentielle aux commerces et dont les adhérents ne
jouissent d'aucun privilège. L'avantage de ce statut est que
les dons ou adhésions versés à un tel
organisme sont déductibles aux deux tiers des
impôts sur le revenu...
Nous
souhaitons par ailleurs mettre à la disposition du public,
et pas seulement de nos adhérents, un atelier de
réparation financé par un
système de dons libres... Et même si
l'apprentissage à l'auto-réparation sera
encouragé, nous ne voulons pas l'imposer et exclure ainsi
les personnes que la mécanique rebute... Ce qui nous
importe, c'est que les gens fassent du vélo, pas
nécessairement de la mécanique !
Enfin,
nous voulons rester une structure modeste et financée
essentiellement par les adhésions et dons de particuliers.
Il est également précisé dans nos
statuts que nous ne chercherons pas à obtenir des
subventions impliquant une obligation de résultat ou toute
justification de notre part... Nous n'accepterons que les dons faits
sans condition, par des personnes ou organismes qui
apprécieront nos actions et nous feront confiance sur
l'usage que nous en ferons... Ce qui inclut outre les dons
privés le mécénat d'entreprise, lui
aussi encouragé en faveur des organismes
d'intérêt général.
Trombinoscope de Vélo Utile
(Bureau et Conseil d'administration)
De gauche à droite et de haut en bas :
Robert Alessandri (internet, atelier, squatteur du local)
Julien Cassaigne (de l'ADTC-AM, c'est surtout la promotion des transports en commun, en plus il n'est jamais à vélo, bref un intrus, mais qu'est-ce qu'on deviendrait s'il n'était pas là !)
Guillaume Marcel (Trésorier, apaiseur d'esprits, heureux papa)
Mag Versini (Présidente d'honneur, mérite bien de se reposer un peu après des décennies d'activisme)
Béatrice Kriger (Secrétaire, dame au chapeau)
Souhade Bourazi (Présidente en exil, bientôt maman)
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